
Trading
Le trader au cœur de la salle de marchés
Le trading est un mot anglais, mais passé dans le langage courant de la finance en France. Il désigne les opérations d'achats et de ventes effectuées sur les marchés financiers par un opérateur de marché ou « trader ».
Ces opérations sont réalisées depuis la salle des marchés d'une banque ou d’une institution financière, soit pour le compte de clients, soit, plus rarement depuis la crise des marchés de 2008, pour le compte propre de la banque. Le trading correspond ainsi à la négociation de produits financiers par les traders dans un espoir de profitabilité en fonction des fluctuations du marché. La spéculation est très limitée depuis les crises bancaires des années 2007-2009 et cette profitabilité se fera sur des prises de risque très limitées et surtout très normalisées par les nouvelles réglementations de marché apparues au cours de ces 15 dernières années.
Les risques liés au trading
Depuis 2010 et la « Volcker rule » – une réglementation qui limite les activités de trading des banques de réseau, ces dernières ne prennent plus de positions avec le compte propre de la banque. Le trader va alors prendre des positions en face d’un client pour couvrir le risque que comportent les activités opérationnelles de ce client. Ainsi un exportateur Européen de produits aux USA en dollars, aura un risque de change lié aux fluctuations du cours de l’euro contre le dollar.
Par exemple, en vendant un produit dérivé à cet exportateur, le trader « absorbe » le risque du corporate. Le trader est forcé par son risk manager de couvrir à son tour ce risque mais, afin de pouvoir gagner de l’argent, on en revient toujours à la sempiternelle notion du couple rendement / risque. Si le trader couvre intégralement et totalement le risque induit par la position du client, son potentiel de gain semble alors extrêmement limité.
De plus, les risques ne peuvent pas forcément tous être couverts, et certaines zones d’ombre peuvent subsister lorsque le trader fait une couverture partielle des risques induit par le produit vendu au client. C’est dans la bonne gestion dynamique de ces risques que le trader essaiera de tirer des marchés financiers la profitabilité de son activité.
Risks related to trading
In 2010, the U.S. passed the Dodd-Frank Act aim at reforming Wall Street and protecting investors. This legislation included the so-called “Volcker Rule,” which prohibits commercial banks from engaging in certain kinds of speculative trading on their own account. As a result of these new rules, traders now take positions in front of a client in order to cover any risks linked to the client’s operations. For example, a European exporter of products to the U.S. in dollars will have a foreign exchange risk linked to the fluctuations of the euro against the dollar. By selling a derivative product to this exporter, the trader can “absorb” the company’s risk. This trader will be ordered by his or her risk manager to hedge this risk. But in order to make money, we always come back to the endless notion of the risk/return ratio: If the trader fully and completely hedges the risk induced by the client’s position, the potential gain seems extremely limited.
Moreover, all risks cannot necessarily be covered. Some grey areas exist when, for example, the trader opts to partially cover the risks induced by the product sold to the customer. By dynamically managing these risks, the trader will aim to maximize the profitability of his or her financial market activity.