Quarante ans en Chine : Une finance propre, verte et réaliste

01/12/2021

La menace croissante du changement climatique a mis en évidence le besoin urgent pour les entreprises et le secteur financier de souscrire à ce que l’on appelle la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE). Ce qui a commencé comme une tendance sur les marchés développés d’Europe et des États-Unis est devenu un véritable mouvement mondial d’une dynamique considérable : un tiers des actifs sous gestion dans les grandes économies – quelque 35 000 milliards de dollars – sont actuellement investis selon des principes « durables », d’après un récent rapport de la Global Sustainable Investment Alliance.

En Chine également, l’adoption de normes Environnementales, Sociales et de Gouvernance (ESG) par les entreprises et leurs investisseurs s’accélère, en insistant dans un premier temps sur le « E ». Cette évolution s’accompagne d’initiatives de politique publique, comme le lancement récent d’un marché national du carbone. 

Société Générale, en tant que l’une des banques fondatrices des Principes pour un secteur bancaire responsable, a contribué à l’émergence de la « Finance durable et à Impact Positif » (en anglais Sustainable & Positive Impact Finance – SPIF), qui cherche à transformer les Objectifs de Développement Durable des Nations unies en opportunités commerciales pour nos clients, grâce à la création de nouvelles solutions de financement visant à favoriser le développement sain et durable des sociétés. 

Nous pouvons offrir des conseils stratégiques aux entreprises qui s’engagent dans une transformation vers un avenir plus durable, en les aidant à concevoir une feuille de route réaliste, étape par étape, et à choisir les indicateurs ESG appropriés leur permettant d’évaluer leurs progrès. En tant que financiers, notre rôle est d’encourager les changements de comportement. Nous avons un rôle prudentiel à jouer pour garantir que tous les projets dans lesquels se lancent nos clients reposent sur des accords commerciaux raisonnables et avec des contreparties solvables. Mais nous pouvons aller plus loin en conseillant les entreprises locales et multinationales (et le secteur public) sur la nécessité d’établir un plan d’action clair pour réduire leur empreinte environnementale si elles veulent augmenter – ou, de plus en plus, simplement maintenir – leur accès au financement.

Notre historique de performance le confirme : Société Générale a été l’un des coordinateurs mondiaux et Bookrunners associés à la toute première obligation verte en Chine en 2015 et, en 2020, nous avons participé au lancement de la première obligation bleue en Asie, qui visait à lever des fonds pour des projets marins, notamment la construction de capacités supplémentaires de traitement des eaux usées et une augmentation significative de l’éolien en mer. Depuis le début de l’année, nous avons aidé à financer des installations hydroélectriques en Amérique du Sud pour un client chinois, et en avons aidé un autre à se diversifier dans les énergies renouvelables sur le marché intérieur. 

Une autre facette du partenariat socialement responsable est de soutenir les communautés locales dans lesquelles nous opérons. En Chine, Société Générale a parrainé des programmes éducatifs pour les enfants des travailleurs migrants et pour les enfants défavorisés en général, en finançant la formation des enseignants et des installations scolaires plus adaptées. Plus de 10 000 enfants ont bénéficié de ce programme dans la mesure où la banque a financé la construction de 21 centres de formation et a contribué à la formation d’environ 800 enseignants. 

Par ailleurs, Société Générale participe au financement d’installations préscolaires depuis 2016 et a aidé les enseignants locaux de Hangzhou à recevoir une formation en France sur les nouvelles méthodes de traitement de l’autisme, tandis que nos collaborateurs dans la région ont levé plus de 700 000 CNY par le biais d’activités caritatives comme le parrainage de randonnées à vélos. Nous tentons par tous ces moyens de démontrer notre engagement envers la communauté, car la finance ne pourra véritablement être qualifiée de durable que si elle profite aux individus.