Faire de la vision du pionnier des solutions de véhicules électriques durables une réalité

Des modèles économiques et des structures de financement innovants seront essentiels pour orienter les investissements vers les technologies et les infrastructures nécessaires à la transition énergétique mondiale.

Personne ne le sait mieux que Lei Zhang, président exécutif d’AESC, un leader mondial du développement et de la fabrication de batteries haute performance qui fournit le secteur de la mobilité électrique et soutient la transition énergétique verte dans le monde entier.   

Zhang considère que le projet de giga-usine d’AESC en France comment l’innovation peut contribuer à la transition énergétique. 

« Les deux parties et tous les acteurs du projet, ont beaucoup innové et fait de ce projet une opportunité d’investissement très intéressante », explique-t-il. 

Cette giga-usine est la première du genre en France à atteindre le closing financier. Elle servira dans un premier temps à fournir à Renault des batteries pour véhicules électriques, en lien avec l’objectif de développement de l’industrie des batteries comme élément clé des plans de « réindustrialisation » de la France. 

Cette opération, pour laquelle Société Générale est intervenue en tant que conseiller financier exclusif en dette, chef de file mandaté et coordinateur de couverture, permettra à AESC de renforcer sa présence sur le marché européen et de rapprocher ses opérations de ses clients. 

Un innovateur en matière d’énergie propre

Aujourd’hui, AESC est un champion des énergies propres et l’une des premières entreprises à produire à grande échelle des batteries lithium-ion avancées pour les vélicules électriques. AESC exploite les solutions systèmes zéro émission nette innovantes , notamment la production d’énergie renouvelable, la réduction des émissions de carbone grâce à des systèmes de gestion de l’énergie de pointe et le recyclage des batteries, afin d’accélérer la neutralité carbone sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur des batteries. 

La giga-usine d’AESC en France, comme ses projets sur les marchés du monde entier, illustre sa vision pour accélérer la transition mondiale vers des transports neutres en carbone. Le financement du projet français d’AESC a reçu deux des prix les plus prestigieux du marché : l’Europe Industrial Deal of the Year 2023 par PFI Magazine et l’Europe Gigafactory Deal of the Year 2023 par IJGlobal Magazine. Ces prix soulignent le caractère pionnier du projet et de son financement.

Des écosystèmes complets sont essentiels

On estime que 100 000 milliards de dollars de financement seront nécessaires pour atteindre l’objectif de zéro émission nette au cours des trois prochaines décennies. 

« Le secteur bancaire est crucial pour cette transition », déclare Zhang. « Je vois tellement d'opportunités… les banques devraient être enthousiastes quant à l'avenir de ce secteur. »

Les banques ne peuvent pas à elles seules impulser ce changement. Éviter les pires impacts du changement climatique nécessitera la collaboration et la coopération de l’ensemble de l’écosystème industriel. Les scientifiques ont averti que l’objectif de l’Accord de Paris de limiter les émissions afin de maintenir la température moyenne mondiale à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels ne sera pas atteint si l’ambition et la mise en œuvre ne sont pas accélérées rapidement. 

« Compte tenu du délai limité pour accélérer cette transition, les banques, les entreprises technologiques et les autorités devraient travailler ensemble pour redéfinir le modèle économique, réduire les risques et passer à la vitesse supérieure », explique M. Zhang. 

Financer l’innovation dans le secteur de l’énergie

Société Générale y contribue. La banque a soutenu plusieurs entreprises émergentes du secteur mondial des énergies renouvelables grâce à des structures de financement « inédites ».

À la fin de l’année dernière, Société Générale a accompagné le programme de prêts solaires de New Zealand Green Investment Finance, qui financera dans un premier temps le plus grand portefeuille de contrats d’achat d’électricité (PPA) résidentielle du pays. Cela permettra à la Nouvelle-Zélande de se rapprocher de son objectif de produire 100 % de son énergie à partir d’énergies renouvelables d’ici la fin de la décennie.

Au Japon, Société Générale a arrangé un financement pour aider Shizen Energy à construire un projet solaire qui fournira de l’énergie renouvelable à Microsoft. Il s’agit du premier financement de projet de ce type dans le cadre du nouveau régime japonais de tarification de l’énergie, et c’était la première fois que Microsoft – qui exploite des centres de données au Japon et ambitionne d’approvisionner 100 % de son énergie à partir d’énergies renouvelables d’ici 2025 – signait un PPA pour soutenir un nouveau projet énergétique japonais.

La banque a également été l’un des principaux arrangeurs mandatés du projet de la société indienne d’énergies renouvelables ReNew, qui combinera des parcs solaires et éoliens (une première dans le pays) avec un stockage d’énergie abordable pour fournir de l’énergie renouvelable en continu. Société Générale et ReNew ont récemment signé un protocole d'accord pour élargir leur collaboration sur les projets de transition énergétique.

« Ces financements sont emblématiques de l’action de Société Générale en Asie-Pacifique et contribuent à l’accompagnement des modèles économiques innovants nécessaires à l’accélération de la transition énergétique », explique Stéphanie Clément de Givry, Responsable Global Banking & Advisory, Société Générale Asie-Pacifique. 

« Nous continuons à travailler avec nos clients pour leur proposer des solutions innovantes qui les aideront à transformer leurs ambitions en matière de développement durable en actions significatives pour le climat. »

Le 28 mai 2024, Société Générale et Envision ont signé un protocole d’accord (Memorandum of Understanding) pour accompagner le développement des technologies vertes et contribuer à la réduction de l'empreinte carbone des entreprises.