En route vers une voie plus responsable et durable dans la conduite des activités de banque transactionnelle

03/09/2024

Société Générale a récemment lancé son framework ESG dédié aux activités du GTB, permettant de mieux accompagner les clients dans leur transition énergétique notamment dans l'évaluation et le suivi des impacts environnementaux et sociaux de leurs transactions au quotidien. Avec la réglementation en cours et l’évolution des normes, quels défis rencontrent les entreprises ? Quel est leur rôle dans cette transition énergétique ? Et quelles actions doivent-elles entreprendre afin d’accélérer leur croissance énergétique ? Marie Gabrielle De Drouas, Head of ESG (MGD), Global Transaction Banking, nous éclaire dans ce podcast sur les enjeux des trésoriers en matière d’ESG et les défis auxquels ils sont confrontés Retrouvez ci-dessous le script de son interview avec Eleanor Hill (EH), journaliste chez TMI.

EH, (TMI)
Bienvenue,
Je suis Eleanor Hill, rédactrice en chef de TMI, et je suis ravie d'être accompagnée aujourd'hui par Marie-Gabrielle De Drouas, qui est responsable ESG au sein du département Global Transaction Banking de Société Générale. Nous allons parler de durabilité et aussi d'un nouveau framework développé par le Groupe. Marie-Gabrielle, c'est un réel plaisir de vous recevoir. Nous allons aborder ce que la plupart des auditeurs savent déjà être mon sujet préféré : l'ESG. Vous pourriez peut-être commencer par donner un aperçu aux trésoriers qui ne sont pas familiers avec les enjeux ESG, et ne réalisent pas qu’il s’agit d’une réelle préoccupation. Pouvez-vous nous éclairer un peu plus sur le sujet et peut-être brièvement nous expliquer comment les trésoriers peuvent-ils jouer un rôle au sein de leur organisation afin d’intégrer les critères ESG ?

MGD, (Société Générale)
Je suis heureuse d'être avec vous. Les trésoriers devraient donc tenir compte des critères ESG parce que c'est un sujet stratégique, essentiellement, pour chaque entreprise dans chaque secteur, quelle que soit sa taille, quelle que soit sa présence géographique, car cela a une incidence sur sa position par rapport à ses pairs, mais aussi sur ses revenus à court et à moyen terme, sa rentabilité, mais cela pourrait aussi avoir une incidence sur sa licence d'exploitation à un moment donné. De plus, parce que c'est devenu un impératif pour le conseil d'administration, et par conséquent une priorité pour tous y compris pour les trésoriers. Et quels sont les défis et les rôles des trésoriers à cet égard ? Je pense que la première chose à faire est de répondre aux régulateurs. De toute évidence, les exigences réglementaires sont de plus en plus nombreuses, ce qui entraîne une fusion des rapports ESG financiers et non financiers. Il est également nécessaire de disposer de données ESG de meilleure qualité et d’une fréquence plus élevée, ce qui ne faisait pas parti de nos habitudes, y compris les trésoriers. Mais aussi en intégrant l’ESG dans leurs décisions d’investissement, dans le financement de la transformation, dans la façon dont ils allouent les ressources, dans la façon dont ils considèrent le retour sur investissement, et aussi en optimisant la liquidité tout en augmentant l’impact qu’ils pourraient avoir à travers elle.
EH, (TMI)
Oui, il y a tellement de choses différentes que les trésoriers peuvent faire maintenant. Les banques, les fintechs et les fournisseurs proposent également des solutions très intéressantes à cet égard. Mais vous avez mentionné l'un des principaux thèmes, Marie-Gabrielle, qui est la réglementation. De toute évidence, il se passe beaucoup de choses dans ce domaine avec l'adoption de normes différentes, etc. Certaines d'entre elles sont très pertinentes pour les trésoriers d'entreprise. Dans certains cas, il faut simplement qu'ils soient conscients de la situation dans son ensemble. Selon vous, quels développements particuliers devraient être en tête de liste en ce qui concerne la réglementation et les normes ESG pour les trésoriers d'entreprise en particulier ?
MGD, (Société Générale)
Oui, vous avez raison, parce qu'il y en a beaucoup. Concentrons-nous, sur les plus importants. 
De toute évidence, je dirais que le premier développement est la réglementation sur le reporting extra financier. Il y a de plus en plus d'exigences réglementaires comme la Corporate Sustainability Reporting Directive, la taxonomie verte de l'UE qui impose de rendre compte du pourcentage des dépenses d’exploitation (OpEx) ou des dépenses d’investissement (CapEx) qui sont alignées et éligibles à la taxonomie de l'UE. Mais en plus de cela et d'une réglementation plus stricte en Europe, il y a d'autres réglementations locales. Il existe d'autres normes locales comme l'ISSB. Au-delà des réglementations en matière de reporting, il y a aussi un point important sur la responsabilité que les entreprises ont désormais sur l'ensemble de leur chaîne de valeur. Si vous observez l'Europe, encore une fois, il y a une réglementation sur la diligence en matière de durabilité, la réglementation sur les produits sans déforestation pour les trésoriers qui sont actifs dans le secteur agricole, par exemple. Il faut en tenir compte. Mais il existe un autre point essentiel, important pour les trésoriers, c'est la réglementation qui s'applique non seulement à eux en tant qu'entreprises, mais également celle s’appliquant aux partenaires bancaires et à leurs investisseurs, parce qu'évidemment, ils ont leur propre réglementation. Nous avons les nôtres. Nous devons rendre compte d'un ratio d'actifs verts parmi de nombreux sujets.

Pour ce faire, nous avons besoin d’informations très détaillées et fiables de la part de nos clients et trésoriers d'entreprise.
EH, (TMI)
Oui, et les trésoriers constateront qu'ils demandent de plus en plus cette information, et il est bon d'en être conscient. Je pense que cela facilite la compréhension des deux côtés. Vous avez parlé de l'existence de normes locales, et nous savons que des réglementations et des normes nationales se mettent en place, mais il est toujours difficile d'obtenir cette harmonisation mondiale. Lorsque nous regardons les divulgations et rapports ESG, cet élément de normalisation semble toujours être un énorme défi. Quels sont, selon vous, les principaux obstacles à la réalisation de cette harmonisation et comment peuvent-ils être surmontés ?
MGD, (Société Générale)
Vous avez tout à fait raison. J’ai participé en janvier dernier à une table ronde dont le thème était « la soupe alphabétique des exigences ESG ». Oui, le thème illustrait réellement ce à quoi nous sommes tous confrontés aujourd’hui. Je pense que le premier obstacle à surmonter sont les données. Je l'ai mentionné auparavant, mais il est vrai que, en ce qui concerne les critères ESG, nous avons désormais besoin de données plus qualitatives, et qu’elles soient également complétement intégrées dans les systèmes de reporting. Auparavant, nous avions des systèmes de reporting financiers à jour, qui permettaient d'avoir des renseignements très réguliers, mais qui n’étaient pas conçus pour intégrer les critères ESG. Aujourd’hui, il faudrait que les données de ces reporting intègrent pleinement les critères ESG. Deuxièmement, il faudrait comprendre la multiplicité des exigences : quelles sont les principales ? quelles sont celles auxquelles nous devons réellement nous conformer ? Mais aussi sans oublier tous les engagements volontaires que les entreprises ont pu prendre, tels que les engagements de zéro émission nette qui peuvent conduire à des exigences supplémentaires qu'il faudrait intégrer. Le dernier point, je dirais, est aussi un énorme défi. La réglementation n'a pas été initialement pensée, ni conçue pour le bas du bilan.

Essentiellement, on pense toujours aux fusions-acquisitions et aux investissements, et c'est la même chose pour les banques. On parle toujours de prêts et d'obligations, mais on oublie les services de la banque transactionnelle. Je pense que c'est un aspect très délicat, voir difficile pour les trésoriers de savoir et de comprendre comment cela s'applique à leur domaine de responsabilité.
EH, (TMI)
A cet effet, j’introduirai le projet que j’ai évoqué au début de ce podcast, qui est le Sustainable Global Transaction Banking Framework de Société Générale, sur lequel vous avez travaillé d’arrache-pied. On peut supposer que les défis évoqués ont déclenché la nécessité de créer un  framework. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le framework  et sur la façon dont il renforce la transparence et la crédibilité ?

MGD, (Société Générale)
Nous discutons depuis de nombreuses années avec bon nombre de clients trésoriers, et la plupart d'entre eux ont mentionné qu'ils rencontrent des difficultés, à se projeter, notamment au niveau de la contribution du bas de bilan à la transition de leur entreprise, ce qui constitue un enjeu clé dans leur vie quotidienne. Ils ont reçu diverses demandes de différents partenaires bancaires, qui ne sont malheureusement pas toutes harmonisées. Ils évoquent l'absence de normes de marché, ils ont également mentionné que la société civile examine de plus en plus les facteurs ESG avec un risque, probablement de greenwashing, et c'est aussi une préoccupation majeure pour eux. Un dernier point et défi mentionné, est l'impact complexe à démontrer en ce qui concerne le financement à court terme et les services de banque transactionnelle. Dans ce contexte, Société Générale a décidé d’accroître sa transparence. Nous avions besoin d'une définition claire de services de banque transactionnelle durables. C'est ainsi que nous avons trouvé la solution consistant à définir un framework très clair qui indiquerait très formellement les activités considérées comme vertes, sociales, et leurs applications aux services de banque transactionnelle. Qu'il s'agisse de financement du commerce international, d'affacturage ou de financement de fonds de roulement.

Ainsi, nous avons travaillé sur ce framework global qui décrit vraiment la situation en termes de transparence et vise à accroître la transparence pour nos entreprises clientes, nos trésoriers et toutes les contreparties intéressées par notre approche.
EH, (TMI)
Selon vous, qu’est-ce que le framework apporte de différent ou de nouveau ? Pourriez-vous également donner des exemples de cas d’usage de vos clients ? 
MGD, (Société Générale)
C'est nouveau, et j'espère qu’il apportera une plus-value sur le marché. L’approche reste d'actualité, alignée avec la stratégie de Société Générale et également avec chaque pratique de marché et standards de marché, tels que la taxonomie de l'UE, les Green Loan Principles, les Social Loan Principles. C'était vraiment l'épine dorsale de notre approche. Mais en plus de cela, nous devions adapter cette approche aux spécificités des services de banque transactionnelle, et c'est là qu’elle s'inscrit sous un nouvel angle. Par exemple, il a fallu, l'adapter au financement à court terme. Nous avons dû l'adapter aux lignes non engagées, qui ne sont pas réellement couvertes par le marché. Nous avons réussi à intégrer dans le domaine du commerce, par exemple, non seulement le financement de projets et les activités liées aux contractants de l'EPC, mais nous avons réussi à couvrir toute la chaîne de valeur, même en couvrant le financement du commerce avec des entreprises qui sont probablement un peu plus haut dans la chaîne de valeur, en tenant compte de nouvelles contreparties, comme le bénéficiaire, le demandeur également, qui ne sont pas nécessairement des contreparties habituellement couvertes par les frameworks existants sur le marché. 

Par exemple, nous avons récemment travaillé avec une grande entreprise cliente qui avait déjà mis en place un framework d'obligations vertes, mais qui a pris un peu de recul et qui n'était pas nécessairement à jour par rapport aux pratiques du marché.

En fait, avec notre framework, nous travaillons depuis quelques mois avec cette entreprise cliente, pour essayer de déterminer la base commune de ce qui pourrait être considéré comme vert par nous, mais aussi par eux. Nous avons mis au point un système où nous avions deux types d'activités, celle qui pouvait être automatiquement labelisée verte parce qu'elle était à jour et alignée sur nos exigences. Mais une autre partie des activités qui nécessitait probablement une analyse un peu plus approfondie avant d'être considérée comme verte. Cela nous a vraiment aidés à couvrir un tas de garanties différentes, sans avoir à examiner chacune d'elles séparément, mais en anticipant les exigences. Enfin, cela a permis à notre client de gagner énormément de temps.
EH, (TMI)
En quoi est-ce un grand développement « ce framework » ? Dans quelle mesure est-il important, Marie-Gabrielle, d'avoir des revues externes de tierce parties? Je sais que vous avez utilisé ISS Corporate afin de mener une analyse « du framework », serait ce simplement pour valider et améliorer sa crédibilité ? Quelle différence cette institution externe pourrait-elle apporter ? 
MGD, (Société Générale)
Pour être honnête, c'était un impératif pour nous. Pour ce qui est des normes du marché, elles sont reconnues sur tous les marchés, et il ne fait aucun doute que cette approche est fiable. Mais en ce qui concerne « les frameworks individuels », nous avons vraiment pensé qu'il était important qu'une tierce partie, externe indépendante l'examine avec sa propre méthodologie et confirme la fiabilité de notre approche, confirmant qu'elle est alignée sur les normes de marché, et à jour en termes d'exigences, et en particulier sur la taxonomie de l'UE. 
Nous le savons, et nous apprécions vraiment le fait que l'ISS ait récemment mis à jour sa méthodologie et soit en mesure de se prononcer en termes d'alignement avec les critères de sélection de la taxonomie de l'UE de notre framework. Nous pensons que cela permet d'assurer la plus grande transparence et c'est un point très important. Nous avons discuté avec nos clients, et c'était un point d'attention pour eux. Nous sommes heureux de pouvoir démontrer la fiabilité de notre approche.
EH, (TMI)
Oui, ça ajoute un peu plus de crédibilité, mais aussi d’assurance pour toutes les personnes impliquées. C'est une excellente approche qui permet de conforter toutes les parties prenantes dans l'orientation que prend ce framework. En ce qui concerne l'orientation future, il est évident que le framework  devra probablement évoluer. 
Comment envisagez-vous la normalisation ESG à l'avenir ? Quels sont les développements futurs, en particulier en ce qui concerne les transactions bancaires, que prévoyez-vous et quel pourrait être leur impact potentiel sur les trésoriers d'entreprise ?

MGD, (Société Générale)
Oui, tout à fait. Concernant l’ESG, nous parlons toujours de la cible mouvante. C'est un environnement en constante évolution, et nous devrons en tenir compte. Par exemple, nous nous concentrons désormais, davantage sur les objectifs climatiques de la taxonomie de l'UE, et nous savons que nous devrons à un moment donné l'élargir pour couvrir les autres objectifs de la taxonomie de l'UE. Mais nous pensons aussi que sur le marché, certaines normes vont évoluer. 
Par exemple, la Chambre de commerce internationale travaille actuellement à l'élaboration d'une norme sur le commerce durable et le financement du commerce durable. Nous surveillons de très près ce qui en ressortira. Nous invitons nos trésoriers d'entreprise à participer également à cette phase pilote afin de s'assurer que les normes sont rationnellement applicables, qu'elles apportent de la valeur tant aux banques qu'aux trésoriers d'entreprise. Mais envisageons aussi d’aller au-delà des labels purement verts et sociaux, ce qui est une bonne partie, mais cela reste le sommet de l'iceberg. Nous devons également anticiper et observer plus globalement comment toutes les actions entreprises par nos clients en termes de transition peuvent être valorisées et soutenues différemment par les partenaires bancaires.

Nous suivons de très près tout le travail qui se fait sur le plan des taxonomies entourant les activités de transition, et nous pensons que c'est un point très important à cet égard. Nous essayons également de penser à des offres plus disruptives pour accompagner nos clients dans leurs transitions. Un dernier point, probablement, pourrait également être que certains vérificateurs, comme ISS ou des auditeurs externes, puissent travailler avec des partenaires bancaires et avec des trésoriers sur une base par transaction, pas seulement au niveau du framework, mais en examinant chaque transaction et en confirmant, par exemple, l'alignement de ces transactions avec la taxonomie de l'UE, nous pensons que ce serait un avantage majeur.

EH, (TMI)
Oui, absolument. J'ai hâte d'en apprendre davantage sur les offres disruptives que vous avez à l'esprit. Un dernier mot pour nos auditeurs. Marie-Gabrielle, quels conseils donneriez-vous à nos trésoriers d'entreprise qui sont peut-être un peu préoccupés par la façon dont ils gèrent ces défis ESG de plus en plus complexes? 

MGD, (Société Générale)
Il n'est pas étonnant qu'ils soient un peu effrayés, mais je dirais qu'il faut d'abord choisir ses batailles dans un premier temps. Commencez très simplement. Anticipez. Il est très important de ne pas être toujours sur la défensive et encerclé par la vague qui arrive. Alors, anticipez autant que possible et échangez. Les plus grandes avancées se réalisent dans les discussions. Les trésoriers sont au cœur des collaborations avec toutes les parties prenantes au sein de l’entreprise, mais aussi avec des parties prenantes externes. Je pense vraiment qu'ils devraient échanger avec leurs équipes ESG et travailler ensemble. Bien entendu, ils devraient collaborer également avec leur directeur financier, évidemment, afin de s'assurer que le bas et le haut du bilan évoluent dans la même direction. Par ailleurs, ils devraient aussi travailler et discuter avec leurs pairs. Je pense que l’ESG ne devrait pas être un sujet de concurrence. Nous devrions faire preuve d'une grande transparence avec nos pairs. Nous sommes tous confrontés aux mêmes défis, et il en va de même pour les banques. Je les encourage vraiment à discuter avec leurs pairs et, enfin, à s'adresser à leurs partenaires bancaires.

Nous sommes à l’écoute, prêts à vous aider et nous en avons besoin. Nous devons mieux identifier les défis à relever afin d’être en mesure de fournir des solutions adaptées qui pourraient nécessiter un peu de réflexion pour sortir des sentiers battus. 
EH, (TMI)
Excellent! Oui, absolument. Travailler ensemble est vraiment la voie du progrès. Marie-Gabrielle, merci beaucoup pour votre intervention aujourd'hui pour la réalisation de ce podcast. Ce fut un plaisir de vous avoir parmi nous. Pour ceux qui nous écoutent et qui veulent en savoir plus, rendez-vous sur le site de TMI où nous avons également publié un article sur ce sujet avec Marie-Gabrielle. Il décrit un peu plus en détail Excellent! Oui, absolument. Travailler ensemble est vraiment la voie du progrès. Marie-Gabrielle, merci beaucoup pour votre intervention aujourd'hui pour la réalisation de ce podcast. Ce fut un plaisir de vous avoir parmi nous. Pour ceux qui nous écoutent et qui veulent en savoir plus, rendez-vous sur le site de TMI où nous avons également publié un article sur ce sujet avec Marie-Gabrielle. Il décrit un peu plus en détail le framework dont nous avons discuté aujourd'hui. Je vous remercie chers auditeurs de m'avoir écouté. Et merci encore Marie-Gabrielle.

 

Société Générale a récemment lancé son framework ESG dédié aux activités du GTB, permettant de mieux accompagner les clients dans leur transition énergétique notamment dans l'évaluation et le suivi des impacts environnementaux et sociaux de leurs transactions au quotidien. Avec la réglementation en cours et l’évolution des normes, quels défis rencontrent les entreprises ? Quel est leur rôle dans cette transition énergétique ? Et quelles actions doivent-elles entreprendre afin d’accélérer leur croissance énergétique ? Marie Gabrielle De Drouas, Head of ESG (MGD), Global Transaction Banking, nous éclaire dans ce podcast sur les enjeux des trésoriers en matière d’ESG et les défis auxquels ils sont confrontés Retrouvez ci-dessous le script de son interview avec Eleanor Hill (EH), journaliste chez TMI.