Nouvelle giga-usine dans la "vallée de la batterie" française
L’un des premiers projets de ce type dans la région des Hauts de France, la gigafactory ou giga-usine d’AESC contribuera à accélérer la transition énergétique et les efforts de décarbonation de la France et sa réindustrialisation, en développant la technologie et la production à grande échelle de batteries nécessaires à l’accélération de l'électrification des véhicules.
La nouvelle "vallée de la batterie" se situe dans la région des Hauts de France et s'étend sur Dunkerque, Douai et Douvrin, connues sous le nom des trois villes "D". La région est devenue la première région automobile de France, après la fermeture de ses mines et de la majeure partie de son industrie sidérurgique. De nombreux équipementiers ont choisi d'y implanter leurs usines. La région ambitionne de s'imposer sur le marché européen du véhicule électrique et d'accueillir l'ensemble des projets français de gigafactory ou "giga-usine" pour l'industrie automobile.
Face à l'engouement croissant pour la région, AESC, leader mondial dans le développement et la fabrication de batteries de haute performance pour les véhicules électriques et les systèmes de stockage d'énergie, a choisi Douai pour implanter sa première giga-usine.
Le concept de gigafactory s’applique à une usine permettant de produire des équipements, des batteries ou d'autres systèmes pour véhicules éléctriques en volumes gigantesques. Ce type d’usine permet de réaliser des économies à très grande échelle.
La giga-usine AESC aura une capacité de production de 9 GWh en 2024, pour atteindre 24 GWh au plus tard en 2030, pour la production de batteries de pointe à faible émission de carbone. La production devrait démarrer au printemps/été 2024 et créer environ 1 200 emplois directs au départ et potentiellement 3 000 d'ici 2030 en fonction des commandes.
La production servira dans un premier temps à approvisionner l'usine Renault en batteries pour ses futurs véhicules électriques, tels que les modèles ECHO (la nouvelle R5) et 4Ever (nouvelle 4L) de la marque Renault. Dans le futur, la giga-usine pourra également fournir des batteries électriques à d'autres constructeurs automobiles et industriels.
Cet investissement permettra à AESC de consolider sa position industrielle en Europe et de pénétrer le marché français du véhicule électrique, dont le potentiel en termes de volume de production est important.
Société Générale a joué un rôle de premier plan dans ce financement, agissant en tant que Sole Debt Financial Advisor, MLA et Hedge Coordinator. Le financement est soutenu par la Banque des Territoires, la Banque Européenne d'Investissement, Bpifrance, Sinosure, BBVA, BNP, Natixis, Société Générale, Santander et HSBC. Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'accélération de l'électrification des véhicules à l'échelle internationale et bénéficie du soutien de nos experts du secteur Mines, Métaux et Industries, qui conseillent et mettent en place des solutions sur l'ensemble de la chaîne de valeur des batteries. Ce financement souligne également la capacité de Société Générale à mobiliser la liquidité des Agences de Crédit à l'Exportation pour des projets de transition énergétique.
Nous sommes ravis de finaliser le financement de ce projet, qui marque une étape clé pour AESC dans notre quête d'un avenir énergétique propre. Le large soutien financier, y compris celui de Société Générale, souligne notre engagement collectif en faveur de la décarbonation et le rôle central d'AESC dans la transformation de l'industrie des batteries. Nous sommes reconnaissants à nos partenaires en France, qui ont rendu ce projet possible, et nous sommes impatients d'alimenter un avenir plus vert et plus durable.
Nous sommes très heureux d'avoir conseillé AESC sur le financement de cette transaction historique en France et d'être parvenus à un résultat très positif, rassemblant un groupe diversifié de financiers et démontrant la nature stratégique du projet. Cette transaction témoigne de l'engagement de Société Générale et de sa position de leader dans le conseil et le financement du secteur de la fabrication de batteries, ainsi que de sa stratégie de soutien aux projets industriels permettant la transition énergétique. Nous sommes extrêmement fiers de soutenir la croissance et les ambitions d’AESC et je tiens à remercier AESC pour sa confiance.