EDF et l’offre de comptes virtuels de Société Générale

L’offre Virtual Account Management (VAM@SG) propose aux clients de Société Générale une solution globale pour améliorer leur process de réconciliation, rationaliser la structure de leurs comptes et optimiser leur gestion de trésorerie. VAM@SG répond aux enjeux les plus simples tel que la réconciliation automatique des paiements reçus avec les factures émises, jusqu’aux projets les plus complexes comme la mise en place de Centrales de Trésorerie.

Témoignage de Jérémy ROUBLIQUE, Responsable de l’équipe paiements du groupe EDF

Quels étaient les attentes d’EDF avec la mise en place de cette solution ?
Jérémy ROUBLIQUE : La Trésorerie Groupe EDF centralise la majorité des encaissements effectués pour le compte de nos business unit et filiales intégrées, via l’ouverture de comptes bancaires dédiés. Les relevés de comptes étant intégrés en central, les équipes comptables de nos BU et filiales n’avaient pas accès aux informations complémentaires, ce qui engendrait un nombre important de demandes d’informations à traiter en interne. Pour des raisons de confidentialité, nos réponses se doivent d’être restituées à chaque filiale/BU de façon indépendante. Cette restitution demande beaucoup de temps. Notre groupe avait donc besoin d’optimiser cette gestion de l’information et de mettre en place un échange plus automatisé, mais sur mesure, pour continuer à répondre au besoin de confidentialité des opérations traitées.

Afin d’optimiser la réconciliation de nos prévisions de trésorerie et de nos réalisations, nous avions également besoin d’une solution nous permettant de rapprocher automatiquement les flux reçus.

Enfin, nous souhaitions via la solution VAM@SG rationnaliser la structure de nos comptes bancaires d’encaissement dédiés. Cette solution nous semblait un bon moyen de contourner ces problématiques, tout en automatisant les process de rapprochement.

Quels étaient les enjeux de ce projet pour le groupe EDF ?
Jérémy ROUBLIQUE : Depuis plusieurs années, une démarche innovation est menée au sein de la Trésorerie EDF. Les nouvelles solutions proposées par nos partenaires externes sont étudiées, voire expérimentées.

Lors de nos échanges avec les équipes de Société Générale, quatre enjeux majeurs sont ressortis de ce projet pour EDF : l’industrialisation du process d’encaissement « pour le compte de », la réduction des échanges internes concernant les flux reçus, la rationalisation de la structure des comptes bancaires d’encaissement du Groupe et l’affinement de nos prévisions de Trésorerie.

Nous devions également nous assurer que cette solution n’aurait pas d’impacts conséquents dans notre système d’information. Après échanges avec les experts Société Générale, un reporting dédié à nos BUs/filiales a été développé sur mesure et sur la base d’une concertation collective des équipes comptables et trésorerie d’EDF. Nous avions besoin d’une collaboration dynamique avec un partenaire bancaire à notre écoute, pro-actif et capable de s’adapter aux différents besoins de notre projet d’entreprise. En effet, la conduite du changement était un élément clé de la réussite de ce projet. Il était nécessaire que la mise en place de l’offre VAM@SG soit pertinente techniquement mais aussi qu’elle se fasse en toute coopération et dans le respect du fonctionnement de nos équipes internes.

A quels défis avez-vous du faire face ?
Jérémy ROUBLIQUE : Le défi le plus important a été de convaincre de la pertinence de la solution auprès des équipes internes et de rassurer sur l’utilisation de comptes virtuels, notamment vis-à-vis de nos contreparties. La mise en place d’un dialogue continu auprès de nos équipes internes a été la clé dans la réussite de ce projet.

Quel délai pour la mise en place de ce projet ?
Jérémy ROUBLIQUE : Nous échangeons avec Société Générale, notre partenaire depuis de nombreuses années, sur nos projets d’optimisation. La phase préalable à l’implémentation technique a été la plus longue car nous avons dû, avant toute chose, nous assurer de l’acceptation de ce sujet en interne, et de la prise en compte des « impératifs métiers ». Ce sujet impactait plusieurs Directions au sein même du Groupe EDF, et chacune d’entre elle a su saisir et comprendre les opportunités que présentait la solution. Les premières discussions avec les équipes Société Générale ont débuté en avril 2019 pour une mise en place effective du projet en octobre, soit 6 mois pour mettre en place ce POC (« Proof of Concept »). Le délai de mise en place de ce projet a été très court grâce à la flexibilité et à la pro activité des équipes Société Générale et EDF.

Quel est aujourd’hui le bilan pour EDF de l’utilisation de cette solution ?
Jérémy ROUBLIQUE : Notre objectif est très largement atteint. Nous avons pu optimiser notre fonctionnement, automatiser certaines tâches manuelles et ainsi gagner du temps, tout en conservant la qualité de nos échanges avec nos équipes internes. Nous avons également découvert que les possibilités d’optimisation des process internes via cette solution pourraient s’étendre à un périmètre plus large. La solution coconstruite avec les équipes Société Générale a permis une adaptation au plus près des attentes de notre organisation, avec la mise en place d’un reporting sur mesure, attendu par nos équipes comptables.

Quels sont vos projets à venir ?
Jérémy ROUBLIQUE : Nous allons continuer à collaborer avec les équipes de Société Générale sur un nouvel axe d’optimisation, le processus de traitement des opérations multidevises afin d’envisager l’élargissement du périmètre concerné. En effet, le besoin de nos BUs/filiales est de pouvoir disposer de comptes virtuels, acceptant différentes devises, évitant ainsi de devoir fournir différents IBAN pour une même contrepartie. Le traitement actuel des encaissements de ces factures multidevises induit souvent des tâches manuelles fastidieuses qui nécessitent d’être fiabilisées et automatisées.

Nous allons également envisager un déploiement au niveau d’autres filiales du groupe et continuer à optimiser la solution existante suite aux différents retours d’expériences recueillis en interne.

Société Générale souhaite ainsi co construire des offres à valeur ajoutée en partenariat avec ses clients afin de répondre au plus près de leurs besoins. De nombreuses initiatives sont en cours pour continuer à développer cette offre de comptes virtuels. L’ « Instant Payments », les usines de paiements ou encore la participation aux différentes initiatives SWIFT vont venir compléter l’offre existante et permette à Société Générale de proposer des solutions globales d’optimisation de trésorerie répondant aux enjeux des entreprises de demain.

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